De coca-cola à leonidas

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” J’achetais régulièrement des Leonidas par le passé ; dorénavant, je n’achèterai plus que ça ! ” A 50 ans, Philippe de Selliers prendra dans quelques jours ses fonctions de CEO du chocolatier familial. Et l’homme est déjà à fond dans sa nouvelle mission. ” J’ai été visiter énormément de points de vente de la marque, ainsi que ceux de la concurrence, confie-t-il. J’ai même acheté des produits similaires afin de les goûter en blind test, et il n’y a pas à dire, les pralines Leonidas sont délicieuses. Par contre, au niveau de l’expérience shopping, il y a pas mal de choses à faire. ”

Le nouveau patron, qui succède aux directeurs ad interim Georges Marinos et Renaud Coppens, aura pour lourde tâche de rebooster la marque afin de stopper la chute de son bénéfice d’exploitation. De 6,3 millions en 2014, ce dernier passait à 6,1 million en 2015, pour chuter à 3,1 millions l’an dernier. ” Je me donne 100 jours pour voir ce qu’il y a à adapter “, précise notre interlocuteur.

Diplômé en sciences commerciales et financières à l’Ichec, il commence à travailler en tant que délégué commercial pour le groupe Mars. Six ans plus tard, il fait son entrée chez Coca-Cola Enterprises, toujours dans des fonctions commerciales. De 2000 à 2003, il prend la direction d’une business unit avant d’être propulsé vice-président Belux, responsable des ventes et de la logistique. Un poste qu’il occupera pendant 10 ans. Jusqu’en 2014, lorsqu’il quitte la multinationale pour l’entreprise familiale Van Marcke, active dans les sanitaires, les salles de bains et le chauffage. Il y occupe alors le poste de COO. ” J’ai donc déjà une expérience dans une entreprise familiale “, relève Philippe de Selliers. Quant à son expérience chez Coca-Cola : ” Comme le chocolat, le Coca-Cola est un produit très impulsif. Les deux demandent une expérience shopping intéressante. ”

JÉRÉMIE LEMPEREUR

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