Le nombre de starters en baisse de 6,48% en 2013

Au total, 67.938 entreprises starters ont été créées en 2013, soit 6,48% de moins que l’année précédente, ressort-il mercredi de l’Atlas du créateur, une publication de l’Union des Classes Moyennes (UCM), l’Unizo et le bureau Graydon.

Le nombre de starters a stagné sur les cinq dernières années, principalement en raison du climat économique difficile et de l’incertitude ambiante qui pèse sur le moral des porteurs de projet, entrepreneurs et consommateurs, explique-t-on. La diminution du nombre de starters a été constatée dans toutes les régions: -8,3% à 36.415 en Flandre, -7,1% à 18.891 en Wallonie et -3% à 9.776 à Bruxelles. La baisse semble en outre se poursuivre au premier trimestre de 2014, selon les chiffres provisoires.

Par province, le recul a été plus important en Flandre orientale (-14%), en province de Namur (-13%) et dans le Limbourg (-10%). A contrario, Liège (-2%), Bruxelles (-3%) et Anvers (-5%) ont enregistré une baisse moins importante que la moyenne nationale. “Il n’est pas étonnant que ce soit les provinces qui étaient les plus florissantes, comme Namur, qui souffrent le plus dans un contexte de crise”, commente la secrétaire générale de l’UCM, Christine Lhoste.

Bruxelles (8,5) et le Brabant wallon (6,9) affichent les meilleures densités de starters par tranche de 1.000 habitants. Ce chiffre atteint 6,1 pour l’ensemble du pays, 5,7 en Flandre et 5,3 en Wallonie. La diminution des entreprises individuelles (-8,8% à 39.073) a été plus importante que celle des sociétés (-3,1% à 28.865), tandis que la proportion de femmes starters a fortement chuté (-18,2% à 15.497).

Au total, 27.474 starters (40%) se situent dans le secteur des services, dont 2.827 dans les activités de conseil. Suivent la construction (7.857) et le commerce de détail (7.476). Septante pour cent des nouvelles entreprises survivent aux cinq premières années, relève également l’étude. Ce taux est légèrement supérieur en Flandre (71%) et inférieur en Wallonie (65%). Par secteur, le taux de survie le plus élevé se situe dans les professions libérales (84%) et l’industrie (78%), et le plus faible dans l’horeca (54%) et le transport (59%).

L’UCM recommande notamment, à la lumière de ces chiffres, un renforcement de l’accompagnement public au démarrage et pendant les trois premières années et pas uniquement pendant les premiers mois -comme c’est le cas actuellement-, une amélioration du statut social pour limiter la peur d’échouer, ainsi que la mise en place d’un dispositif similaire au prêt “win-win” flamand en Wallonie et à Bruxelles.

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